Je viens de me prendre un de ses trucs. Putain les gens, c'est mille fois mieux que tout. Vous avez déjà rêver de pouvoir vous venger de quelqu'un qui vous à traiter comme une vraie merde ? Surement oui. J'crois qu'on a tous quelqu'un comme ça qu'on rêve de snober un jour.  Toute les filles ont ce type qui les a fait souffrir comme personne, qui a prit leur coeur et qui l'a écrasé entre ses mains & qui les a regarder souffrir en souriant paisiblement. & bah moi. Grand dieu. Ce matin j'avais décidé d'être en mode pur bonasse. J'ai mis ma robe noir à poids blanc super décoltée. J'ai eu des compliments sur ma beauté & ma poitrine toute la journée au boulot. Y a même une dame qui a dit qu'on devrait mettre mon portrait que les timbres au lieu de mettre la tête du roi, parce qu'il est moche & que je suis belle (véridique, c'est de la citation là :D). J'pense aussi à l'étudiant qui m'a dit "Vous avez de beaux... écouteurs :D" en parlant du casque que je me trimballais au tour du cou. Quel coquin celui là alors ! Enfin. Revenons au sujet. Après le boulot avec Nathan, on a été se poser au lac. Puis comme il devait prendre le train & que j'devais encore attendre ma mère; j'ai été le racompagné à la gare. A 50 mètres de notre point d'arrivé, un banc de scouts. Là je repense à la réflexion que je m'étais faite en arrivant à midi & en croisant des scouts : "Oh tiens ça serait drôle si je croisais V.". Ouais... Drôle; c'était le mot. Non mais je vous explique, V. c'est un peu le mec pour qui j'ai pleuré pendant un an, celui a qui j'aurais pu encore demander un bon milliard de fois pourquoi il m'avait laissée, pourquoi il n'avait pas voulu de moi alors qu'il m'aimait, pourquoi il avait été aussi abject, ce genre de chose. Et donc dans ce tas de scouts : V. Evidemment. Il ne m'a pas vue. J'ai déposé Nath à la gare, puis j'ai fais demi tour. & là, j'ai savouré chaque instant, chaque regard. Je l'ai tué. Je l'ai fixé. & quand j'étais à peu près sur qu'il avait le regard plongé sur la bombe atomique que j'étais à cet instant, j'ai tourné la tête. J'ai souris. J'ai avancé. J'ai tourné 3-4 fois la tête, il me regardait toujours. Je souriais toujours. J'ai repensé au jour où il m'avait dit que j'étais habillée comme une vieille, & mon âme me criait : V EpicFail, S wins. J'ai pleuré, tu regretteras. Je lui avais toujours dit. Maintenant, j'attends qu'il m'envoit un texto du genre : "J'ai cru t'appercevoir tout à l'heure, ou j'ai rêvé ?". Histoire de lui répondre avec un fabuleux "T'es qui ?", vu que je n'ai plus son numéro. C'était divin. Adieu V. J'ai eu ma revanche.

Nous sommes mercredi, il est 16h01 & je pense que je vais pas tarder à aller faire une sieste. Parce que le temps s'y prête bien mais aussi parce que je suis crevée (& oui, je crois qu'il existe une météo adaptée aux siestes... je suis pas nette, mais vous le saviez surement déjà !). Bref ! Ce matin comme tout les matins, je me pointe au boulot avec une heure d'avance. Je m'étais acheté une couque suisse (je ne sais pas si les plus français d'entre vous connaissent, mais au pire, j'expliquerai ça dans un autre article \o/) que je prévoyais de manger pendant l'heure que j'avais à tuer avant de commencer. J'entre dans le magasin par la réserve. Le type du nettoyage me lance un bonjour enthousiaste (sans vouloir me venter, je crois que j'lui plait. Mais bon, c'est le genre petit & émigré (immigré ? j'ai jamais compris), avec un accent qui vient de très loin (JE HAIS CA), donc, pas mon genre :D), je lui souris & cherche Nathan dans le magasin, parce qu'en prenant le bus pour venir, j'avais échafaudé un plan pour. Suspense, j'ai pas envie d'en parler, je préfère oublié cet épisode désastreux de ma journée (S, va te faire foutre *_*). Et la surprise, je tombe sur mon chef (un congolais qui s'appelle DOMINIQUE) qui me dit : "Nathan est en retard tu peux commencer à 8h ?" -  "Euh... Ok...". Il était 7h56. J'avais encore rien manger, & j'étais supposée appeler mon copain. J'ai couru déposé mon sac, j'ai mis deux trois morceaux de ce délice dans ma bouche en tentant de réveiller Thomas. Heureusement qu'il a le sommeil lourd, j'aurais eu l'air stupide à lui dire : "Che t'mgr" (traduisez  "Je t'aime" la bouche complètement remplie de brioche OVER sucrée). 

Enfin, je me suis mise à bosser. & le trisomique (non ce n'est pas une EXPRESSION, mais un FAIT, il est VRAIMENT triso) qui bosse avait moi, qui pense que je le drague (bah bien sur, déjà que je sors avec un mineur, maintenant j'vais me mettre à draguer les handicapés mentaux... JE NE SUIS PAS TOMBEE SI BAS !) & qui est amoureux de moi est arrivé. J'étais super mal à l'aise parce que depuis que je sais qu'il pense que je le drague, j'ai du mal à être naturelle (& donc gentille & drôle comme je le suis d'habitude) avec lui. J'essaye de garder au maximum mes distances, & de ne pas envoyer de signal malgré moi. La journée à continuer, Nathan a fini par arriver. A 10h je prends ma pause. & en revenant, Nathan me dit qu'il a parlé avec Corentin (le triso), et qu'il lui a suggéré de me proposer UN RENDEZ-VOUS. J'ai eu envie de lui tirer les cheveux sur le coup. Après ça, Corentin observait mes moindres faits & gestes. Je ne pouvais rien remettre en rayon sans qu'il observe au dessus de mon épaule. & MON DIEU CE QUE CA M ENERVE. Mon chef m'explique quelque chose, & Corentin de répondre : "T'inquiète pas Dominique, je vais lui expliquer". Non mais. TAIS TOI. JE NE SUIS PAS UNE ARRIERREE MENTALE, je comprends les choses après UNE FOIS. Oh ça, c'était la goûte d'eau qui a fait déborder le vase. Je pouvais plus le supporter. Heureusement, il y a eu besoin d'un renfort caisse, & pour une fois, j'y suis allée en courant. Puis je me suis dit que j'allais remplir le frigo à boissons, parce qu'on me l'avait demander & puis que je voulais être seule. Mais non. C'était trop demander. Il a fallut que Corentin me suive. Je lui ai dit que je pouvais le faire toute seule, il insistait, il disait que c'était plus drôle à deux. Alors je lui ai dit qu'il pouvait le faire tout seul si il voulait. Et il me disait que non il fallait que je reste. J'ai pris des bouteilles pour aller les remettre ailleurs, et j'ai foncé pour donner un coup de main au garçon au rayon surgelé, en le laissant tout seul. Merde, qu'il me lâche. Il a eu fini 15 minutes plus tard. Libération !

J'aime pas être méchante, surtout pas avec les handicapés, MAIS J AI UNE LANGUE ET J'HESITERAI PAS A M EN SERVIR. Plus jamais je ne laisserai quelqu'un me faire perdre mon calme de la sorte. Quel démon !

 J'aurais pu écrire encore des milliers de lignes pour dire à quel point j'ai mal. Mais à quoi bon ? J'ai créé ce blog pour m'aider à cracher ce qu'il me restait de toi. Mais faut croire que la liste noire de Facebook est plus efficace que les mots. En tout cas, c'est plus simple. Ca évite de remuer le couteau dans la plaie. J'aurais pu finir par faire face, correctement. Mais finalement, pourquoi je me ferais du mal à avoir le courage que tu n'as pas ? Puisque tu fuis, pourquoi je n'aurais pas le droit de fuir moi aussi ? Berçons nous tout les deux d'autres illusions. Moi, j'ai déjà eu mon retour de kick. & je ne serai plus là quand tu auras le tient. J'espère sincèrement que le jour ou tu me renverras un texto, j'aurai oublié ton numéro. Que je puisse te renvoyer un magnifique : "Euh, c'est qui ?" en pleine tête. Echecs & mat. Je ne penserai plus jamais à toi en entendant "Someone Like You" de Adèle (MerciChaton<3), parce que je ne veux plus regretter quoi que ce soit. & puisque ça te plait de croire que tu m'as jetée comme une pauvre merde, ainsi soit-il. Sauf que la pauvre merde a changé, et elle ne se laisse plus écraser maintenant. Fin des larmes, fin de tout. Fin de ce monde tel qu'on le connaissait. 2 ans & demi pour rien. C'est toi qui l'a dit. Pauvre fou. 

Ce matin, je me suis levée à 6h avec la tête dans le popotin. Je déprimais genre trop à cause de Simon. Je veux qu'il rentre d'Espagne, qu'on s'explique une bonne fois pour toute, & qu'il arrête de me détester pour rien (les hommes & leur fierté, OWI). Je suis arrivée au boulot, Nathan aussi. Sauf que Nathan s'était planté dans son horaire, en fait : il ne bossait pas aujourd'hui. & moi comme je me sentais pas du tout de sortir mon sourire en plastique pendant 5h et de servir du "Bonjour ! 90 centimes s'il vous plait. La monnaie sur 50 euros ? Maisbiensuuuure(Je-commence-à-peine-connasse-tu-vide-ma-caisse) Une bonne journée, au revoir !", bah, je lui ai laissé mes heures. J'ai quand même du attendre de 8h à 9h30 pour avoir un bus pour rentrer chez moi. Je suis arrivée à la maison, il était 11h. J'ai eu le temps d'écrire une lettre énorme à Simon. Enfin "une lettre", un mélange d'idées incohérentes plutôt. Au pire, qu'il se démerde. Ca l'amuse surement de me lire rager sur mon portable pendant qu'il prend son pied à ne pas me répondre au soleil. Petit pédé ! Je voulais dormir, mais comme d'habitude pas moyen. Je pense que je recommence mes insomnies. Boah, ça doit être normale, je suis perturbée. Enfin. Du coup, en rentrant j'me suis fait des feuilletés au fromage de chèvre Président (Copyright. Je fais de la pub, horreur!). Ensuite j'ai tenté de me faire un habillage plus ou moins potable. Mais en fait ça m'énerve, il est trop sombre. Si vous avez des idées sympa pour moi, je suis preneuse (je peux même troquer des bisous, si il le faut). Et puis il était déjà l'heure de toute une histoire, j'ai retenu mes larmes, c'était beau. Ensuite, la batterie de mon pc était déchargée. Alors... J'me suis fait des pâtes et j'ai regardé le film de l'après midi. Malheureusement j'ai pas pu voir la fin, mon père est arrivé chez ma mère, j'ai du faire mon sac et partir. & là, j'essaye de ne penser à rien en mangeant un muffin. Je jure que si je prends dix kilo cette semaine à cause de ce connard, je me paye un billet pour le Hainaut, et j'm'en vais moi même lui arracher les poils de culs un par un avec les dents, compris ? 

Je suis l'impardonnée. 
Mais, ai-je seulement fait l'impardonnable ?